[RP ouvert]

[RP ouvert = freestyle, et tout le monde peut jouer (j'ai pensé à toi Arya ^^). Je propose une base pour démarrer, mais qui ne représente en rien une contrainte. Tout le monde est libre de faire évoluer l'histoire comme il le veut]

MANIKO, Planète Eridani
1er Octobre 2008, 9h43

[RP ouvert] FalloutCarrier

Difficile de se réveiller aujourd'hui...
Peut-être parce que cette nuit, Maniko, la célèbre ville, a été entièrement dévastée par une cause encore inconnue.

Au bout de quelques instants, dans un mal de crâne épouvantable, Vincent ouvrit les yeux. L'odeur de souffre et de poussière l'avait réveillé.
Il ressentit alors une grande douleur au bras gauche, et comprit pourquoi en tournant la tête. Une grosse poutre en métal s'était écrasé dessus. Il peina à le sortir, ensanglanté, les os brisés en mille morceaux.
Son hurlement de douleur se perdit en écho dans les rues en ruines.
C'est alors qu'il entendit des bruits non loin de lui...

[EDIT : JE NE SUIS PAS MJ ! Tout le monde peut faire évoluer l'histoire, autant de persos qu'il veut, autant de monstres, de lieux... TOUT LE MONDE EST MJ ^^]

[Merci Pathos]
Alors qu'Adrian ce reveilla, il senti son lit au dessus de lui cela fait des années que je ne fais plus de cauchemard et que cela ne m'est plus arrivé, que se passe-t-il ? C'est alors qu'il se rendit compte que quelque chose le grattait danse le dos, en essayant de l'enlever, il vit que c'était de l'herbe. De l'herbe sous mon lit ??? Que ce passe-il cette nuit ? C'est alors qu'il se rendit compte qu'il ne faisait plus nuit mais que c'était la poussière qui l'empéchait de voir. Après s'être frotté les yeux, il vit que ce n'était point son lit qui était au dessus de lui mais la table basse du salon, et qu'il était au milieu d'un parc de la ville. LA VILLE ,Maniko n'était plus que ruine. Mais je rêve c'est impossible et alors qu'il sortait de sa torpeur il entendit des hurlements de toutes parts de la ville.

edit Noir : ajout de la couleur bleu utilisé par le joueur

Vincent se releva pour voir la provenance des bruits. Des corps étaient étendus sur le sol à certains endroits, dont certains dévorés par des chiens dans de grands bruits de déchiquetage de chair et de grattements de sol.
Enragé, il s'empressa de ramasser des gros graviers de béton pour les lancer sur les créatures qui s'enfuirent rapidement.

Mais qu'a-t-il donc bien pu arriver ?

Continuant à errer, il se mit en quête d'un hôpital pour soigner son bras meurtri. Au bout de quelques instants, des grognements de chiens un peu plus loin lui incitèrent à récupérer une barre en métal en guise d'arme.

C'est alors qu'apparut un grand homme. Il était brun avec les cheveux mi-long et légèrement ébouriffé. Il ne portait qu'un pantalon noir relativement ample. Son torse dénudé était luisant et laissait apparaitre des runes tatouées. D'ailleurs ses bras aussi en étaient recouverts.

Il se tenait là, debout sur un grava. Les jambes légèrement écartées. Le soleil dans son dos qui était voilé refit son apparition, et seul sa silhouette musclée était visible.
Il regardait de ses yeux vifs l'individu au bras blessé qui apparemment ne l'avait toujours pas remarqué. Il continua à l'observer.

Lestement, il sauta de son promontoire et atterri derrière un pan de mur où il se cala. Quelques cailloux roulèrent dont l'un deux fini au pied de Vincent.

Vincent sursauta. Il brandit sa barre de fer, prêt à frapper de son bras droit.
Lorsqu'il vit l'individu, il inclina la tête et plissa les yeux pour mieux voir l'individu.

"Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Vous savez ce qu'il s'est passé cette nuit ? Bon dieu mais c'est quoi ce bordel ! Je fais un cauchemar ou quoi !"

Devant le mutisme de l'étrange homme, il embraya directement, toujours stressé : "Vous savez où je peux trouver un hôpital ?"

***

Une détonation retentit non loin d'Adrian, suivi de bruits de gravats retombant sur le sol. Une fumée marron-verdâtre s'éleva de l'endroit où il y eut ces bruits...

L'étrange homme dont l'allure ne lui donnait qu'une trentaine d'année regardait Vincent. Ce dernier, une fois qu'il eu posé sa question concernant l'hôpital, pû s'apercevoir qu'il était certainement beaucoup plus âgé. Les yeux du tatoué dénotait un long vécu, plus long que celui du commun des mortels.

Un léger picotement lui parcouru le dos. Il détourna la tête. Une seconde après, dans la direction où il regardait, un étrange fracas se fit entendre, et une épaisse fumée marron-verdâtre s'éleva dans les airs.

Toujours silencieux, il claqua des doigts et commença à s'éloigner lentement. Son pas léger ne faisait aucun bruit et ne déplaçait pas un caillou.

Alors qu'Adrian cherchait un indice lui expliquant ce qui s'était passé il entendit une violent explosion dans son dos. En même temps il ressentit une douleur lancinante et un liquide chaud coulé le long de sa colonne vertébrale. Sentant ses forces diminuer il chercha de l'aide autour de lui et vit un garçon au bras blessé et s'éloignant de lui un homme assez costaud. Pensant qu'avec son bras le garçon ne pourrait rien faire il héla l'homme pour attirer son attention. Avec tous les problèmes de cette journée, il ne remarque même pas la démarche particulière de cet homme.

edit Noir : ajout de la couleur du joueur

Le grand homme se retourna à nouveau.
L'épaisse fumée commençait à se dissiper dans le gris du ciel et quelques éclaires zébrèrent la surface nuageuse au loin.

Il invita de nouveau de la main le jeune Vincent de le suivre. Il attendit un moment pour constater de la décision du jeune blessé.

Pendant ce temps, l'orage s'intensifiait et son écos arrivait déjà à leurs oreilles.

Alors qu'il appelait à l'aide Adrian vit l'homme corpulent appeler l’autre, il en déduisit donc qu’ils étaient ensemble et qu’ils se connaissaient sûrement. Il palpa son dos et se concentra au maximum dessus. Il se rendit compte que c’était moins important qu’il ne l’avait premièrement pensé. Brûlures superficielles et entailles causées par des fragments. Il retira un des fragments de son dos pour l’étudier. Il était en métal, mais un métal ultra-résistant, il frappe avec sur une pierre, cette dernière casse. Un métal comme seul les chercheurs de la très grande Agence Eridanitorial, effectuant des recherches sur l’espace et les moyens de se défendre contre une improbable attaque d’une entité extra-Eridaniéenne non encore découverte, auraient pu en inventer. Cette agence se situe à l’autre bout de la planète dans une étendue glacée. Son siège est au milieu de la grande ville de Cintoria. D’après ce que je pense savoir. Mais alors qu’a-t-il bien pu exploser ??? Adrian chercha en vain partout autour de lui. Cette recherche ayant durée assez longtemps, il se retourna en pensant qu’il était trop tard pour aller avec les autres, qu’ils étaient partis. Mais il les vit à la même place qu’auparavant. Malgré le fait que la douleur de son dos aille crescendo à cause de ses recherches il rejoignit les deux autres hommes. Pendant sa recherche il avait trouvé des plantes immondes mais à l’effet analgésique, il en avala donc la moitié en les machonants et en se retenant de vomir. Arrivé à proximité du groupe : « Savez-vous ce qui vient de se passer ? Puis-je me joindre à vous ? ». Se tournant vers Vincent, et lui tendant l’autre moitié : « Tiens, pour ton bras, c’est pas bon mais efficace, mâchonne-le et avale la sève puis recrache les feuilles. ».

[Désolé pour ces RPs plus que médiocres qui je ne suis même pas sûr qu'ils repectent les règles établies, mais ce sont mes tous premiers]

Une légère impatience naquit dans ses veines. Le tatoué n'aimait guerre rester longtemps au même endroit, surtout à un endroit aussi à découvert. Malgré ses facultés et sa position, il était dangereux même pour lui de rester ici. D'autant qu'il y avait deux blessés.

De nouveaux picotements lui parcoururent la colonne vertébrale. Ils étaient un peu plus fort et légère lueur bleuté émana de certaines runes de son corps. Il se baissa et regarda dans les alentours et aperçu un étrange nuage qui remontait contre le vent. Mais il n'allait pas encore dans leur direction.
Les deux jeunes gens mastiquaient leur herbe médicinale et ne faisaient aucune attention à ce qui les entouraient.

Deux choix s'offraient à lui. Soit il les laissait là et ils avaient toutes les chances de se faire repérer. Soit il tentait de les cacher, au risque de ne pas y arriver et de faire prendre lui même.
Il n'avait pas le temps de réfléchir, d'où il venait une seconde d'hésitation signifiait la mort. Il sauta prestement dans leur direction et les rejoignit en espace d'un instant. Il saisit les blessés par la taille, d'autres runes au niveau de ses bras se mirent à briller, et tenta de les emmener d'un saut à couvert dans une brèche.

Alors qu'Adrian attendait la reponse pour savoir si il pouvait se joindre au groupe, ivit le colosse se jeter dans sa direction, il tenta donc de se recroqueviller pour lui echapper mais il l'attrapa par la taille, il se débatit mais le colosse tint bon, c'est enfin qui réalisa qu'il avait aussi pris l'autre jeune homme et qu'il les emmenait dans une fissure. Une fois arriver de l'autre côté du mur fissuré ils étaient quasiment dans le noir et donc il put voir les bras du colosse briller Mais que se passe-t-il donc depuis cette nuit ? Il entendit des déflagrations de l'autre côté du mur et les bras du géant brillaient plus forts que jamais. Ses bras sont munis d'alarmes et il nous sauve la vie. Mais de quoi nous protege-t-il ? "Qu'est-ce qui est en train de nous attaquer, comment vos alarmes peuvent vous prévenir d'un danger inconnu ? "

Le satellite émit des ondes alpha pour établir une vision à travers les masses nuageuses et zooma afin de donner une meilleure image à Kristofer Blake. Le ciel, pour le moins perturbé, rendait ardue l'observation mais la technologie trouvait toujours un chemin.
Un homme tatoué était planté là au milieu de gravats, avec deux jeunes garçons qu'il finit par attrapper avant de disparaitre à travers un mur fissuré. Blake sourit.
"Tu es toujours là où il y a de l'action bonhomme...". Blake pianota sur l'accoudoir de son fauteuil afin d'enregistrer sur l'ordinateur central les données que le satellite venait de récupérer. Il afficha sur l'écran panomarique les vues de Maniko, dévastée. Les ruines étaient encore fumantes pour certaines. Une vue chaotique qui le laissait pensif.

Un frisson coura dans son dos, l'air s'était rafraihi, il coupa l'image d'une douce pression sur le bouton prévu à cet effet et fit pivoter son siège pour faire face à la personne qui était rentrée discrètement dans la salle, derrière lui.
"Calista, quelle grâce furtive."
La jeune femme, seulement à demie étonnée de s'être faite remarquée alors qu'elle était encore à quelques mètres du siège, passa la main dans ses cheveux mi-longs et retira le ruban mauve qui les lui tenait attachés. Elle fit onduler sa brune chevelure d'un petit mouvement de tête.
"Blake, tes sens sont toujours aussi aiguisés" dit-elle en plissant ses yeux de chat.
Pour toute réponse, l'homme désigna le siège juste derrière son invitée. Alors qu'elle s'asseyait, il s'assit confortablement au fond de son propre siège, joint ses mains et dit d'une voix gravement résonnante :
"Trève de politesse maintenant. Raconte-moi ce que tu as vu d'intéressant à Cintoria..."

Avec mutisme, le tatoué regarda Adrian. Son regard était perçant et d'un noir profond, ses sourcils les rendant légèrement agressifs.

Il regarda par l'endroit d'où ils venaient d'entrer afin de vérifier que l'étrange nuage n'avait pas changer de direction. Et apparemment c'était le cas. Mais il valait mieux rester prudent. Cet endroit était surveillé. Et ce n'était surement pas les seuls à le faire.

Quelques gravas s'écroulèrent un peu plus loin et attirèrent son attention. Des chiens. Trop nombreux pour les approcher : dommage. Cela aurait pu faire un bon diner.

Il regarda furtivement les deux blessés pour juger de leurs états. Décidément, il ne pourra pas les entretenir bien longtemps si cela ne s'améliore pas. D'une part il manquait un peu de patience, d'autre part cela pouvait devenir.... il se perdit dans quelques pensés

Une barre dans le crane. Voici ce qui réveilla cet homme d'âge mûr revêtu d'un vieux pantalon de cuir clouté, au corps couvert de cicatrices. Une large et profonde balafre, semblant suivre les traits de ce qui avait été un tatouage marque son visage mal rasé.

-Bordel, qu'est ce que j'ai bu hier soir pour me payer une mine pareille?- dit il en se levant
-Et c'est quoi ce merdier? J'ai quand même pas fait sauter le quartier? - s'exclama-t-il en voyant les ruines qui l'entouraient.

Il se mit ensuite à fouiller les décombres, afin de trouver une bouteille d'alcool.
-Soignons le mal par le mal

Adrian voyait l'homme tourner en rond et commencer à cogiter et à stresser. Il fut plus long que l'homme pour voir les chiens et se dit que quels que soient leur espèce les animaux se réunissaient pour survivre dans cette folie.
Décidé à aider cet homme au lieu d'être un poids il se releva malgré la douleur. Ignorant l'afflus de question sur cet mistérieux bonhomme il lui demanda ce qu'il devaient faire maintenant et se dirigea vers Vincent pour l'aider à se relever au cas où il faille repartir.

Blake reposa son verre vide sur l'accoudoir et pris la puce que lui tendait la jeune femme. Il la regarda un instant puis releva les yeux sur son invitée :
"Ainsi tu as pu ramener un exemplaire du XP-1. Intéressant...". Calista se contenta de sourire discrètement, fixant Blake dans les yeux. Il se leva pour aller insérer le petit objet dans un appareil relié à l'énorme console informatique qui prenait toute une partie la pièce. Il tapa quelques commandes et après lecture des données qui s'affichait sur l'écran il éteint l'appareil et reprit la puce. Il revint ensuite s'asseoir alors que Calista terminait son verre. Montrant la puce, il dit d'un air plutôt satisfait :
"Ceci devrait favoriser notre réussite. Je vais la remettre au Professeur Simons. Ses équipes vont travailler dessus. Nous devrions pouvoir l'exploiter assez rapidement.
- C'est une bonne chose, dit la jeune femme contemplant son verre vide
- Oui, et cela grâce à toi. Mais, ton travail est loin d'être terminé...
- Est-ce que cela veut dire que je ne vais pas pouvoir reprendre de ce délicieux coktail ? dit-elle en faisant la moue
- Hmm...les bonnes choses sont à apprécier avec modération, dit-il avec un sourire. Il faut que tu rallies Maniko au plus vite. Un hélico est à ta disposition dans le hangar 9."

Elle se leva délicatement, posa son verre à coté de celui de Blake et se dirigea vers la sortie. Alors qu'elle était dans l'entrebaillement de la porte, Blake ajouta :
"N'oublie pas d'emmener ta meilleure tenue de soirée, tu vas en avoir besoin...
- Ne t'en fais pas. Je ne vais pas là-bas pour faire de la figuration.
- Bien, je reconnais en toi la professionnelle. Fais attention tout de même. Il est là-bas" termina Blake.
Calista hocha de la tête avant de disparaître.

Blake pivota sur son fauteuil et ré-examina la puce. Il activa via son accoudoir une laison pour contacter le Professeur Simons.

Une voix auquel Blake ne s'attendait pas mais qu'il reconnu répondit :

"... non non non, ne faites pas comme cela. Cela risquerait de cracher le système !

La voix peu ordinaire de l'homme était jeune mais emprunte d'une certaine autorité à la mesure des ses capacités intellectuelles. Ceci lui avait d'ailleurs distingué et valu sa place d'assistant personnel au Professeur Simons.

"Excusez-moi Monsieur Blake...
Un soupçon de crainte se mêlait maintenant à la voix de Niclass.
"Je suis navré mais le Professeur ne peut malheureusement pas vous répondre tout de suite. Il s'arrange pour récupérer une erreur d'un des techniciens sur un projet dont je n'ai pas la charge.
"Avez vous besoin de quelque chose de particulier ? ou bien que je lui fasse parvenir un message ? à moins que je puisse vous être utile ?

*****

Malgré l'aspect urgente des blessures des deux jeunes humains, le tatoué y prêtait de moins en moins attention. Le danger dans le quartier grandissait, et leur possibilité de défense comme de fuite étaient minimes. Ainsi il ignora Adrian, non par impolitesse, mais parce qu'il était absorbé par la mise au point de stratégies.

En quelques gestes acrobatiques il grimpa à l'étage du bâtiment, dans lequel ils se trouvaient, pour un trou béant dans le plafond. Et alors que les deux blessés le regardait faire il leur signifia de garder le silence d'un geste de main. Il s'éloigna et se posta dans un creux de manière à ce qu'il ne soit vu de nul part mais qu'il puisse observé tout ce qu'il se passait au dehors de la ruine.
Là, assis en tailleur, il médita.

Malgré son avancée fulgurante dans la hiérarchie, Célira n'avais toujours pas accéder au groupe secret de l'Agence Eridanitoriale. Ce groupe de personne que l'on ne voyait jamais et qui avait à lui seul les 3/4 des investissement de l'Agence et 250 hectares d'infrastructures. Mais d'après son supérieur elle en était le chainon manquant et pourrait y accéder si elle réussissait les épreuves.
C'est ce que Célira avait en tête lorsqu'elle alluma la télévision. Un flash spécial y passait, on y voyait des images d'après-guerre. Le présentateur parlait de Maniko, qu'un incident inconnu y était survenu. "QUOI çA MANIKO ???" Cette ancienne grande ville de très grande renommée n'était plus que cendres et nuages de poussières.
Alors qu'elle commençait à se remettre de son choc, Célira reçue un appel de son patron : "Rapplique, urgence Maniko".

Adrian prit Vincent et l'emmena dans un coin sombre pour se cacher. Il commença alors à faire des étirements pour tester son dos.

Blake soupira avant de répondre à Niclass :
"Niclass...dites au Professeur Simons qu'il arrête ce qu'il est en train de faire et vienne immédiatement à mon bureau. Vous, occupez-vous de faire stopper tous les projets actuellement en cours. Quand le Professeur reviendra, vous et l'ensemble des équipes aurez suffisamment de travail pour laisser tomber un moment toutes ces tâches secondaires."
Blake put entendre comme un léger déglutissement avant d'avoir une réponse :
"Bien Monsieur."
Juste avant de couper la liaison il ajouta d'un ton détaché :
"Ah, j'allais oublier ! Veuillez revoir rapidement l'affectation de ce technicien défaillant."

Blake s'assit confortablement au fond de son siège et, tenant toujours la puce, pianota sur son accoudoir. Son siège s'orienta alors dans une autre direction et s'inclina légèrement en arrière. Du plafond descendit un écran panoramique qui s'alluma, permettant à Blake de visionner plusieurs vues de ses laboratoires de recherche présents dans le bâtiment. Après avoir observé l'activité quelques instants et avoir aperçu un Niclass gesticulant à travers les couloirs, il pressa le bouton d'une télécommande. Ce qui lui permis de zapper pour regarder le flash d'information de la mi-journée.

Quelques minute après le professeur quitta Niclass en direction du bureau de Blake. Et encore un peu plus tard, une note de service à propos du technicien défaillant se trouvait sur l'établie du Pr Simons afin qu'il y appose sa signature.

Une fois les urgences administratives effectuées, il se dirigea vers les locaux où se trouvaient les différents techniciens. Il leur expliqua rapidement la situation, et leur fit comprendre de mettre un terme aussi rapidement que faire se peut à leur projet en court afin d'être réactif aux demandes de Blake.

*******

De l'endroit où il se trouvait le Tatoué, en pleine méditation, put observé le couchant du soleil sur le ruine de la ville. Le ciel très gris au dessus d'eux était moins pollué très loin en dehors près de la ligne d'horizon. Ainsi ce couchant offrait des couleurs attrayantes. Le soleil devenu orange s'évasait dans le ciel dans une couleur sanguine. Et, à mesure que ces couleurs rattrapait la pollution de la métropole, celles-ci s'étiraient dans des nuances violette et turquoise pour enfin d'assombrir dans un gris sale et opaque.

Ceci annonçait la première nuit depuis le cataclysme.

L'eau était à bonne température et les vapeurs relaxaient Blake. Tranquillement installé dans sa baignoire, un verre de pepsky^TM à la main, il se remémorait sa conservation avec Simons tout en étant bercé par un fond musical tout à fait raffiné.

Il était plutôt satisfait. Les équipes de Simons allaient pouvoir travailler à plein temps sur le XP-1. Et même si le professeur superviserait les recherches comme à son habitude, il avait bien insisté pour être directement impliqué et tenu au courant des avancées. Et s'il n'était pas technicien ou encore moins ingénieur, Kristofer Blake savait quand même très bien comment exploiter au mieux le XP-1 et il avait l'intention que les travaux de recherches aboutissent à des résultats tangibles très rapidement.
Maniko serait un formidable terrain d'expérimentation des nombreuses possibilités offertes par le XP-1.

Bercé par les remous de l'eau, il repensa aux images qu'il avait pu voir de Maniko ce matin par les images d'un de ses satellites. Il allait commencer à somnoler, son imagination se fondait dans un mélange de musique et de rêves de toute puissance quand une pensée le tira de sa létargie. Tendant le bras, il saisit un petit communicateur qui était à proximité.

*****

L'obscur voile nuageux qui surplombait Maniko leur assurait de passer inaperçu. Le bruit étouffé des pales de l'hélico se perdait dans le vent et ils volaient suffisamment haut pour ne pas être visibles du sol à travers la nuit qui se faisait déjà profonde, quelques dizaines de minutes seulement après être tombée. Le pilote était également suffisamment expérimenté pour voler avec une visibilité réduite.
Calista était assise sur le siège arrière et vérifiait une dernière fois ses équipements. Elle était ici pour préparer le terrain et c'était ce qu'elle allait faire. Et même si elle n'imaginait pas un seul instant être mise en difficulté, elle savait qu'il était nécessaire de pouvoir pallier à toute situation.
Tout était okay. Elle regarda son bracelet-radar. Ils allaient arriver dans quelques minutes au point d'insertion. Elle sauterait alors de l'appareil pour être parachutée directement au coeur des ruines de Maniko.

"Sept minutes avant le grand saut, Mademoiselle Rin...".
Calista entendit le pilote d'un oreille distraite. Pour passer le temps qu'il lui restait à attendre, elle sortit d'un compartiment de sa botte un long couteau finement ciselé. La lame était tranchante et brillait dans la semi-obscurité. Elle y regarda son reflet. Une mèche de cheveux lui passa devant les yeux. Elle la remit délicatement en place, souriant avec une féminité contrastant quelque peu avec l'attirail meutrier dont elle était équipée.
C'est alors qu'un léger bip se fit entendre. Calista décrocha de sa ceinture son communicateur.
"Calista ? dit une voix très familière
- Blake...encore quelques minutes et j'allais être injoignable..."

Alors que la conversation allait commencée entre Calista et Blake une sonnerie d'alarme retenti à l'intérieur de l'hélicoptère. Il s'agissait d'une autre des ces volés étranges qu'avait repéré un peu plus tôt dans le journée le Tatoué sans en être certain.
Cette fois, elle avait repéré une cible et ne la lâcherait pas.

Une fois le nuage grouillant d'espèce de chauve-souris bien plus rapide et voraces fût arrivé sur l'appareil, elles n'hésitaient pas à se sacrifier pour créer d'importants dommages. Leurs petits cris perçants rendaient quasiment toute communication impossible.
Qu'allait-il advenir de hélicoptère et de son équipage ?

Ce qui est certain, c'est que le son strident de ces bestioles avait attiré l'attention de l'alcoolique avec sa bouteille de vieux rhum à la main. Bouteille qu'il avait trouvé chez un caviste, du moins ce qu'il en restait...
Il leva les yeux au ciel et se demandait s'il n'avait pas poussé le mal un peu trop loin ou bien s'il s'agissait vraiment de quelque chose de réel.

Blake allait commencer à somnoler, son imagination se fondait dans un mélange de musique et de rêves de toute puissance quand une pensée le tira de sa létargie. Tendant le bras, il saisit un petit communicateur qui était à proximité.

Il voulait s'assurer que tout se déroulait comme prévu du coté de Calista. A cette heure, elle devait approcher du point d'insertion.
Blake activa le communicateur et un instant plus tard il entendit décrocher.
"Calista ? dit-il en se redressant quelque peu dans la baignoire
-Blake...encore quelques minutes et j'allais être injoignable, lui répondit la voix suave de Calista alors que son visage était à peine visible sur l'écran à cause de la pénombre qui régnait dans le cockpit.
-Pas d'obstacles particuliers pour atteindre le point d'insertion ? s'enquiera-t-il
-Tout se déroule comme prévu. Pas de..."
Soudainement des bruits stridents se firent entendre sur fond d'alarme et Blake put voir un fugace instant le regard de Calista s'écarquiller avant que la communication ne fusse interrompue.
Immédiatement, il tenta de la réactiver mais sans succès.

Après être resté quelques secondes interdit de surprise, Blake attrappa une serviette et sortit prestement de la baignoire pour traverser ses appartement en direction de l'ascenseur personnel qui le menerait directement en quelques secondes à son bureau.
S'il ne parvenait pas à localiser rapidement Calista et rétablir la communication, les choses seraient très difficiles à gérer. Il ne s'inquiétait pas fondamentalement pour Calista car elle s'était toujours sortie des difficultés. Mais comme personne n'était infaillible, mieux valait s'assurer qu'elle arriverait à gérer correctement ce qui semblait être un fâcheux contretemps.

Blake tomba dans son fauteuil et activa par quelques pianottements le sattellite qui se trouvait alors au dessus de Maniko à quelques milliers de kilomètres d'altitude. Les modules radar ne mirent pas longtemps à déclarer l'hélicoptère comme étant hors zone, indiquant le dernier point où il s'était trouvé à la dernière émission de balise, il y avait déjà quelques minutes. Vu la surface couverte par le satellite, ceci ne pouvait signifier qu'une chose : la balise de l'hélicoptère avait été détruite ou gravement endommagée.
Blake fronça les sourcils. Il entreprit de balayer en repérage visuel la zone que survolait l'hélico à la dernière émission de la balise. Au bout de quelques minutes, il zooma sur un brasier. L'hélico s'était crashé.

La secrétaire de Blake l'ayant aperçut de manière fugace rentrer dans son bureau couvert seulement d'une serviette se mit à rougir un peu. Elle connaissait ses appétits, mais ne se doutait pas qu'il en eusse des comme celle-ci.
Intéressée et n'étant pas la première fois qu'elle s'adonnerait à ce genre de jeu avec lui, elle se dévêtit.
Et c'est une belle jeune femme brune et le teint légèrement mate qui rentra vêtue d'une simple guêpière noire et rouge.

Ayant les idées ailleurs il resta un moment muet face à cette entrée dans son bureau alors qu'il s'affairait à une affaire des plus urgente. Le voyant interdit, et légèrement gênée aussi, elle s'accroupit à côté de lui et commença à lui défaire sa serviette.

*******

L'alcoolique qui finalement s'était rendu compte qu'il se passait réellement quelque chose dans le ciel et que ce n'était pas une hallucination avait vu le crash de l'hélico.
Il ne pu s'empêcher de se rendre sur les lieux qui était tout de même bien proche. D'ailleurs quelques morceaux de fuselage de l'appareil avaient volés presque jusque son niveau.

Il ne tarda pas à trouver la belle Calista sonnée. Mais cela, il ne pouvait pas le considérer vu le degré d'alcool qu'il avait encore dans le sang et la pensa donc morte.
Il se pencha vers elle et l'examina. Quelques idées perverses lui traversèrent l'esprit mais il se reprit au moment où la jeune femme commença à remuer. De toute évidence elle n'avait pas grand chose si ce n'est qu'une belle contusion à sa cheville. Difficile d'expliquer comment elle s'en était sortie.

*******

Le crash fit soulevé un oeil vif du Tatoué. Un regard rapide sur l'espace devant lui dénotait que cet incident n'avait eu lieu que derrière le bâtiment. Il en verrait les fumées autrement.
De toute façon il ne s'était que trop reposé. Lestement il se leva et repassa à l'étage du dessous comme un gymnaste l'aurait fait en repassant par le trou dans le sol.

Les deux blessés étaient tapis dans un coin. Il hésita un moment.

Derrière lui il avait laissé la direction à prendre vers l'hôpital le plus proche avant de se rendre, tel un phantome, à l'endroit où une légère fumée s'élevait encore vers le ciel et que les premiers rayons lumineux, reflétés par la lune, démarquaient sur la noirceur de la nuit.

Célira traversa en trombe la ville et arriva sur le parking de l'Agence, il était vide. Elle se gara rapidement et grimpa les escaliers quatre à quatre pour aller au bureau du patron. Il lui ouvrit avant même qu'elle ne frappe à la porte. "Bien Célira suit moi on n'a plus le temps". Ils coururent donc et vit que son patron ne le dirigeais pas vers les escaliers. Ils arpentèrent pendant quelques minutes un couloir inconnu de Célira avant d'aboutir devant un grosse porte blindée. "Tiens voilà ton badge, présente le devant la porte, identifie toi et dépèche toi de rentrer". "Vous ne venez pas ??" "Non Je n'ai pas l'autorisation. Faut croire que tu es bien vue du grand chef". Il la laissa seule devant la porte. Elle fut un peu troublée mais ce reprit et executa la procédure quelques secondes passèrent et la porte s'ouvrit. Célira sursauta 10 gardes armés jusqu'aux dents et des caméras partout surveillaient la porte. "Madame Denial un groupe de sécurité vous attend au fond du couloir et va vous mener à destination." "Quelle destination ? " "Dépéchez-vous et ne posez pas de questions !" Le groupe de sécurité lui fit parcourir plusieurs couloirs où elle ne vit personne et l'amena devant une autre porte blindée qui s'ouvrit au moment où les gardes tournèrent le dos. "Bienvenue Célira"

» [RP ouvert] Les persos